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Under water
14 mai 2006

C.R.A.Z.Y. où la difficile quête de soi

Ce n'est pas tous les soirs que l'on voit un film extra-ordinaire. Ce n'est pas non plus tous les soirs que l'on pleure. Il est des films qui vous marquent, qui vous transportent, qui vous bouleversent au plus profond de vous même. Peut être est-ce un sujet qui me touche personnellement. J'étais pourtant parti voir ce film avec peu d'infos dessus. Petite journée épuisante après une semaine éprouvante psychologiquement et physiquement. Pas envie de sortir, pas forcément envie de parler, pas envie de croiser tous ces ... footeux. Alors quoi de mieux qu'un petit ciné pour se changer les idées! Depuis quelques temps je suis à nouveau dans une crise ciné, envie de manger du film !! C'est donc sur les conseils avisés de Denis, que je suis allé voir ce qui va faire certainement partie pour moi de mes films cultes.

C.R.A.Z.Y. où l'hsitoire d'une famille montréalaise ordinaire des années 70 composée de 5 enfants

Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan.

L'histoire se centre essentiellement sur le parcours de Zac, le petit Jésus de la famille puisque né un 25 décembre, ce qui pour sa mère est le signe qu'il possède un don. Bercé par l'idée qu'il est un être différent, Zac va devoir apprendre toute sa vie et non sans peine à accepter ses différences. Chose qui ne sera pas facilitée par son père, homme au grand coeur, mais homme avant tout avec toute sa fierté, ses principes ... Ce dernier suspecte très tôt son fils d'être gay et tentera tout pour le remettre dans le droit chemin.

On est tout de suite projeté dans l'ambiance du film, avec en voix off, Zac, narrateur de sa propre vie! Première surprise, les dialogues en québequois sous titré s'il vous plait, ce qui au début peut faire sourire, mais qui pour certaines expressions est tout d'mêm ben pratique, calice !!! Ces mêmes dialogues qui loins d'être téléphonés, vous tirent avec une justesse déconcertante entre joies et peines , entre rires et larmes... L'atmosphère disco rock est de suite prenante appuyée par une bande originale efficace avec en idolatrie le grand David Bowie. Rien à reprocher aux acteurs, sinon qu'ils auraient pu être plus moches. C'est malin maintenant je fantasme sur un me qui s'appelle Raymond. Si certains passages m'ont particulièrement ému, d'autres même rappelé mes propres souvenirs d'enfance, le film reste accessible à un large public et n'est pas resrvé à un public "averti" ( ;o) ) . Je me disais justement en le regardant que j'aurais bien aimé que mes parents soient avec moi pour le voir. Bref à mettre entre toutes les mains !!

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Commentaires
E
C'est vrai qu'c'est po dè niaiseries t'ça! Eh, c'film, c'po possib' côm' c'est touchant, c'est rémuant, vraiment là.<br /> 'Lors, fôw en profiter pour le vouére vous-autres!<br /> <br /> Des grôw becs!
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